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Les histoires de mieux-être ont besoin de certaines conditions pour grandir et porter fruit. Découvrez comment les environnements physiques et sociaux favorables au mieux-être ont fourni une base solide au développement de la santé psychologique au sein du District scolaire francophone du Nord-Ouest. Jetez un œil à l’infographie à droite!

Découvrez comment une approche en santé psychologique a amélioré le quotidien des élèves.

La santé psychologique et la résilience constituent probablement l’aspect du mieux-être qui est le moins compris et le plus négligé. Il ouvre pourtant la voie à un mode de vie sain et augmente notre capacité à relever les défis que nous réserve la vie. Un constat que connait bien Lise Aubut, qui a participé à la création du guide « Être sur la bonne voie » portant sur ce sujet, en collaboration avec Isabel Savoie, ancienne employée du ministère des Communautés saines et inclusives du Nouveau-Brunswick et Kathleen Rice, agente pédagogique au District scolaire francophone du Nord-Ouest (DSF-NO). Depuis 2010, Lise et Kathleen mènent un projet intitulé « Voir avec des lunettes CAA », visant à promouvoir l’approche en santé psychologique et en accroître la compréhension au sein des écoles du district scolaire francophone Nord-Ouest ainsi qu’auprès du personnel des bureaux. Voir chaque personne avec des besoins à combler et non des problèmes.

Des ateliers ont été organisés pour informer et guider le personnel à comprendre l’importance de la santé psychologique à l’école et dans un milieu de travail. L’approche s’articule autour de trois besoins psychologiques fondamentaux : la compétence, l’autonomie et l’appartenance (CAA). Fondée sur la théorie de l’autodétermination, cette approche stimule la motivation intrinsèque et l’engagement du personnel et des élèves. Elle vise à mettre en valeur les forces et les intérêts des enfants et des adultes, leur donner une voix et leur offrir des choix ainsi qu’à leur inculquer un sentiment d’appartenance à une équipe à laquelle ils contribuent positivement.

Il a été maintes fois démontré que, lorsque nos relations interpersonnelles ainsi que les environnements dans lesquels nous apprenons, travaillons, jouons et vivons répondent à ces trois besoins interdépendants, nous sommes plus motivés et engagés, notre degré de mieux-être global est plus élevé et nous sommes plus enclins à faire des choix de vie sains. Par le fait même, les enfants sont alors plus disposés à apprendre.

L’approche CAA peut être utilisée par n’importe qui, n’importe où et en tout temps. En fait, elle se vit au quotidien. Cela peut être aussi simple que de sourire et dire bonjour à quelqu’un dans un autobus scolaire.

En juin 2014, les ateliers de Lise et Kathleen ont été étendus aux conducteurs d’autobus scolaires. Puisque ces derniers représentent un premier point de contact quotidien avec les élèves, on a constaté qu’ils jouent un rôle important dans le développement et l’éducation des enfants. Ils voient les élèves grandir et se développer, parfois même de la maternelle au secondaire. Toutes leurs interactions avec un enfant constituent des occasions d’apprentissage. Un sourire, un joyeux « bonjour », de la musique qui joue à la radio ainsi que des slogans positifs dans et sur l’autobus, un brin d’humour et un modèle positif au volant ne sont quelques-unes des mesures concrètes prises pour faire du trajet entre la maison et l’école une expérience éducative positive en soi.

Maintenant, « Être sur la bonne voie » commence à voyager ». Lise et Kathleen ont été invitées à présenter le projet à l’occasion d’une conférence internationale tenue à Rochester, dans l’État de New York (lors de la 5e édition de la Conférence internationale sur la théorie de l’autodétermination), ce qui montre l’appui offert à l’échelle internationale et soutenu par la recherche dans des domaines tels que les neurosciences, la santé, l’éducation, la psychothérapie et autres.

Grâce au soutien dès le début de M. Bertrand Beaulieu, directeur général, ainsi que M. Luc Caron, directeur d’éducation du DSFNO, Lise et Kathleen ont été en mesure de partager un message important au sujet de la santé psychologique et la résilience auprès du personnel des 19 écoles et des employés du DSFNO ainsi qu’avec les chauffeurs d’autobus. Selon elles, chaque personne peut contribuer grandement et positivement à la réussite éducative d’un enfant !

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